mercredi 1 octobre 2014

Favoris de septembre : la magie égyptienne prévoit des chutes de Météorites

Mon dernier billet favoris remonte à plusieurs mois – pourtant, comme toujours, certains produits attirent plus souvent ma main que les autres ! C’est assez amusant, d’ailleurs, ce côté cyclique de nos goûts : je suis capable d’oublier complètement que telle ou telle chose existe durant des semaines, et puis l’utiliser tous les jours pendant tout aussi longtemps ensuite…


Dans le genre, les Météorites de Guerlain se posent là, je dois dire. J’en ai rêvé durant des mois, à l’époque de la version précédente, mais je n’osais pas mettre autant d’argent dans un objet aussi futile. Ma merveilleuse petite sœur a soufflé la chose, à Noël dernier, à nos parents – malheureusement, c’était au moment de la reformulation, et dans la boutique Guerlain de Madeleine ne restaient plus que des Météorites dorées, les plus foncées. Mon père n’y connaissant rien, et la vendeuse lui affirmant que malgré ma peau pâle, elles iraient très bien (« ça lui donnera bonne mine », lui a-t-elle dit, ce qui donne à croire qu’il me décrit comme une espèce de fantôme gothique aux inconnus), il les a achetées tout de même. Il n’avait pas gardé le ticket : elles sont parties rejoindre une lointaine cousine à la carnation mate, laquelle a dû se demander d’où venait une si soudaine générosité.
Comme mon père est bien gentil, il m’a dit de m’acheter moi-même mes précieuses poussières d’étoiles une fois celles-ci disponibles en teinte lunaire (il est poète) (je mens, il ne parle pas comme ça, c’est assez décevant), et qu’il me rembourserait.
Une fois obtenues, elles m’ont ravie : les Météorites, c’est vraiment le petit rien qui fait tout. Je les ai utilisées chaque matin pendant un bon moment, et puis… la flemme d’ajouter une étape supplémentaire à ma routine ? de prendre le temps d’ouvrir précautionneusement la boîte ? j’ai arrêté. Depuis une quinzaine, j’ai recommencé, et j’ai l’impression d’avoir un teint plus doux, plus frais, plus « en santé ». Elles redonnent de la vie à un visage poudré, de l’éclat à une complexion fatiguée. Et puis, rien que pour le luxe du geste… (oui, dirait la moi économe : « et puis, rien que pour les rentabiliser… »)


Le deuxième pot est tout de suite moins glamour. Vous reconnaissez certainement l’illustre crème égyptienne censée résoudre tous nos maux humains en quelques minutes. J’ai reçu cette énorme jarre dans l’unique vanity Oh my cream pour lequel j’avais craqué, celui de l’hiver dernier : déjà, je peux témoigner, et cela est heureux, que le produit, bien qu’essentiellement naturel, ne se périme pas. Cela est heureux car je suis loin d’avoir visiblement entamé mes 118 ml, malgré une utilisation tout à fait régulière ! Un bouton ? Hop, un soupçon de magie égyptienne par-dessus la crème de nuit. Une brûlure ? Une irritation ? Une zone désespérément sèche ? Tout y passe, et tous les problèmes trépassent. Quand mon fiancé se coupait en se rasant (il a résolu le problème, comme quasi tous les vingtenaires et trentenaires de France, en se laissant pousser la barbe), il se mettait un peu d’Egyptian Magic sur son estafilade. Je me suis moi-même coupée l’autre jour (pas en me rasant la barbe, parce que je n’en ai pas, sinon nul doute que, comme les autres vingtenaires et trentenaires de France, moi aussi je ressemblerais à un wannabe pirate), et maintenant que la plaie est guérie, je vais appliquer un peu de cet onguent après ma douche, priant les dieux égyptiens pour ne pas garder de cicatrice toute moche en plein milieu du dos.
Bref, l’Egyptian Magic, c’est complètement kitsch, mais c’est fabuleux.


Les trois autres favoris du moment sont aussi des découvertes récentes : à voir si le goût que j’ai pour eux tiendra dans le temps !

J’utilise le Pore Refining Solutions de Clinique en tant que base de teint. Ce qu’est ce produit au juste n’est pas terriblement clair ; je l’ai acheté, avant mon voyage en Asie, sur les conseils d’Hélène de Mon Blog de Fille qui jurait que c’était le truc le plus matifiant du monde. Cette caractéristique me semblait intéressante pour qui part un mois dans des lieux chauds, humides et généralement peu compatibles avec un teint mat et frais.
Eh bien ça marche. Voilà. Je le mets après la BB crème ou le fond de teint, avant la poudre, et le tout tient beaucoup plus longtemps. Sans l’utiliser tous les jours, quand je sais que j’enchaîne une sortie sur le boulot, je prends toujours le temps d’en ajouter une petite dose sur la zone T. En fin de journée, mon sébum, habituellement si expansif, ose à peine se montrer. C’est très pratique.


Début septembre, j’ai fait une commande sur le site de Nars. Je voulais m’acheter leur poudre compacte (que j’aime beaucoup) et leur fameux Anticerne éclat. C’est de celui-ci dont je viens parler aujourd’hui. J’ai la chance de ne pas être naturellement très cernée ; chez moi la fatigue se loge ailleurs, autour de la bouche ou au creux des joues. C’est seulement quand je suis vraiment épuisée que j’ai une sale tronche générale et donc des cernes – mais ces jours-là, ça fait peine à voir. Cet anticerne s’est vu vanter partout sur Internet, et j’ai fini par me dire qu’il pourrait me sauver de ces journées où mon reflet semble me dire d’aller au lit, et plus vite que ça, même s’il n’est que onze heures du matin. J’ai eu un peu de mal à déterminer ma teinte, ai fini par opter pour Vanilla, et vogue galère : ce truc est génial. Un tout petit peu suffit à me donner l’air moins raplapla, et même pour les moments où vraiment, vraiment, je manque de sommeil, ça aide sans se voir. Une merveille.


Ce qui m’a décidée à commander directement auprès de Nars, plutôt que chez Sephora, c’était qu’à ce moment-là, la marque offrait un mini blush Deep Throat pour toute commande dépassant un certain montant. Les blushes Nars me font envie depuis longtemps, mais justifier un tel prix pour un blush, alors que j’en ai déjà suffisamment pour rougir jusqu’à la fin de mes jours, me semble délicat. L’occasion d’en avoir un gratuit était trop belle.
La teinte est connue pour convenir à ceux que les paillettes d’Orgasm effraient, et c’est vrai que l’effet est joliment vivant, sans être ni mat ni irisé. Si j’avais acheté un blush de la marque, j’aurais sans doute opté pour celui-ci : le recevoir en cadeau m’a ravie. J’aime beaucoup. Et puis la formule est tellement pigmentée que mon « mini » va me durer toute la vie : je ne suis que joie.

 
Voilà pour les favoris de septembre : ce billet était fort long ! A vous, du coup : qu’avez-vous le plus utilisé ces temps-ci ?

5 commentaires:

  1. Le packaging du produit Guerlain est tellement beau ! Et je plussoie pour l'Egyptian Magic, ce produit est fabuleux :D

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    1. C'est vrai que les Météorites ont un packaging sublime. Les voir dans la salle de bain me fait toujours plaisir x)
      Pour l'Egyptian Magic, j'attends le jour où quelqu'un viendra d'un air hautain dire "oui, boooon, je ne comprends pas d'où viennent tous ces avis positifs, j'ai trouvé ce produit quelcooonque" ! ce truc est tellement incroyable, à la fois ultra kitsch et multi-utilisation...

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  2. Moi aussi j'adore les météorites de Guerlain. Je les utilise plutôt l'hiver quand la lumière est un peu bleutée et mon teint pâle. Ah, la crème egyptian magic, j'en rêve ... mais j'ai encore de la crème au plantes médicinales de Weleda alors je me raisonne ! Bises Kabuki

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    1. L'Egyptian Magic t'attendra ! Je suis certaine que tu en seras contente.
      Pour ce qui est des Météorites, c'est vrai que je prends moi aussi un plaisir particulier à les utiliser quand il fait mauvais, que la lumière perd de son doré...

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  3. Haha, tu en as peut-être racheté depuis, du coup ! Je n'en ai pas en réserve, mais un pot dure si longtemps...

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